« La paix n’est-elle qu’une utopie ? »
Pour commencer:
Si l’homme est un loup pour l’homme, la paix n’est-elle pas un rêve de poète ? La nature humaine ne nous condamne-t-elle pas en effet à une éternelle guerre de tous de tous ?
Dans l’introduction de Vers la paix perpétuelle, Kant manifeste d’emblée sa désillusion.
« À LA PAIX PERPÉTUELLE.
Cette inscription satirique, qu’on lisait sur l’enseigne d’un aubergiste hollandais où était peint un cimetière, s’applique-t-elle aux hommes en général, ou particulièrement aux souverains, toujours insatiables de guerre, ou bien seulement aux philosophes qui se livrent à ce doux rêve ? »
Après cette remarque, le philosophe de Koenigsberg s’emploie à montrer que la paix suppose des conditions, un droit, à défaut d’une morale ( puisque les êtres humains ne sont pas des anges).
La volonté d’instaurer la paix entre les êtres humains n’apparaîtrait plus alors comme une utopie menant nulle part.
On y croit, on n’y croit pas.
Voir la présentation du sujet par Marc Charbit
Lecture possible :Kant, De la paix perpétuelle ( lien vers le texte complet :https://fr.wikisource.org/wiki/De_la_paix_perp%C3%A9tuelle )