La nécessité de sauvegarder la puissance d’un État justifie-t-elle que ses premiers dirigeants transgressent les règles ordinaires du droit ? Richelieu remarquait dans son Testament politique qu’ « en matière d’État, qui a la force a souvent la raison ». Certaines habitudes de gouverner de l’ancien régime ont été conservées. Sont-elles pour autant légitimes quand la force et la raison n’appartiennent plus à un roi mais à un peuple? Au nom de l’intérêt supérieur de l’État, que cherche-t-on à préserver ?
Lectures possibles : le Prince de Machiavel ; le dix-huit brumaire de Louis Bonaparte de K. Marx